Pour témoigner de la vibration du vide, comme énergie du mouvement, diverses installations d’aimants vous sont présentées. Ceux-ci réveillent spontanément notre âme d’enfant fasciné. Les installations sont simples, tout le monde en comprend aisément le fonctionnement.
Le vide vous appelle au jeu et au courage d’interagir, au risque seulement de devoir tout recommencer. Vous pouvez tout manipuler, détruire et reconstruire, c’est éphémère, fragile et infini. Tout est une question d’équilibre, chaque intention ne peut excéder en force ou quantité. Quand les proportions sont stables, jaillissent des événements étonnants qu’on a peut-être oubliés, aux frontières du rêve et de « l’irrationnel », surgissant dans un environnement défini comme « réaliste ». Lévitation, suspension, attraction, répulsion… autant de dynamiques qui nous traversent dans la danse envol.
Apprendre à « faire le vide »… Le vide est pétri de contradictions ! L’attention doit être fine et à l’écoute, l’esprit et le corps concentré sur la sensation de l’attraction, pour ne pas déborder du champ et créer un mouvement continu, sans que les deux corps se heurtent violemment ou s’ignorent…
Comme en altitude, le contact et le jeu des forces induit une toute autre concentration afin que la magie jaillisse de la physique.
Vous y trouverez également un Thérémine. Le Thérémine est un instrument quantique. Il forme un champ magnétique et se joue sans être touché, appelant vos intentions à s’exprimer en accordant le vide.
Enfin, la lumière… c’est un rayonnement électromagnétique, semblable aux ondes sonores vibrant dans l’air, invitant l’imagination à créer ses propres paysages.
En somme, une perte de connaissance pour un ailleurs.
Conception : Tanya Lazebnik Accueil du public : Charlie D’annunzio
Aide à la scénographie et graphisme : Anne-Sophie Rami
Production : Compagnie INOSBADAN
18h-22h
entrée libre
en préambule au spectacle Essai sur le vide de Tanya LAZEBNIK