Les pieds rivés au sol, deux corps verticaux oscillent dans l’écho de la voix de Klaus Nomi interprétant The Cold Song de Purcell, à son tour remixée.
Piqués au vif ou heurtés par d’invisibles soubresauts, ils enregistrent le chant chaotique des fracas qui les traversent, comme les deux pointes d’un sismographe. La mécanique qui s’y cherche tient dans la vibration, celle des corps et cordes vocales noués par la psalmodie d’un temps répété, aveugle et âpre.